Manuel de culture

Dans la culture du cannabis, les techniques de taille sont essentielles pour gérer le développement des plantes et optimiser la production de fleurs de haute qualité. Les plantes de cannabis, étant de nature robuste et adaptative, répondent bien aux méthodes de taille sélective qui permettent aux cultivateurs d'ajuster leur structure et leur distribution d'énergie en fonction de leurs besoins.

La taille améliore non seulement la qualité des bourgeons, mais aide également à prévenir les problèmes de ravageurs, augmente la pénétration de la lumière et facilite la circulation de l'air, éléments cruciaux pour une culture efficace. Parmi les techniques de taille présentées se trouve notre sujet d'aujourd'hui, la méthode Lollipopping, idéale pour maximiser la qualité des fleurs supérieures dans les cultures d'intérieur où la lumière, qu'elle soit naturelle ou artificielle, atteint de manière limitée. Continuez à lire et nous vous dirons tout!

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De temps en temps, le marché des graines de marijuana subit une véritable révolution, comme celle qui s'est produite à la fin du dernier millénaire avec les graines féminisées, ou comme l'apparition d'un nouveau type de variétés non dépendantes de la photopériode, en d'autres termes, variétés autofloraison ou automatique.

L'émergence de ce nouveau type de plantes signifiait un avant et un après pour de nombreux producteurs, des plantes qui, au fil des années et de bons programmes de sélection, ont considérablement amélioré une grande partie de leurs caractéristiques de culture. Et nous devons tout cela au fait que, à un moment donné, quelqu'un a décidé d'utiliser un type de génétique jusque-là "oublié" par les consommateurs de cannabis, la génétique Ruderalis. Aujourd'hui, nous vous racontons son histoire et comment l'incorporation de ces nouveaux gènes a changé à jamais la scène de la culture du cannabis.

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Au début de l'année 2022, Dark Heart Industries, l'une des principales sociétés californiennes spécialisées dans les génétiques du cannabis, a annoncé qu'elle avait produit la première génétique de cannabis triploïde sans graines au monde pour les cultivateurs commerciaux. La technologie "PistilGuard" de Dark Heart produirait des graines de cannabis triploïdes et des clones qui sont essentiellement sans graines, même lorsqu'ils sont directement exposés au pollen.

Cette innovation technologique signifie que le cannabis triploïde peut être cultivé à la même échelle que le maïs ou le blé, ce qui minimise le risque de pollinisation croisée et de production accidentelle de graines. "L'introduction de cette caractéristique dans le cannabis est une véritable percée qui permettra d'obtenir des rendements plus élevés, de réduire considérablement les coûts et d'améliorer les qualités aromatiques et chimiques de la culture. Tout cela permet une plus grande rentabilité", a déclaré la société dans un communiqué de presse.

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La pollinisation est un processus auquel nous accordons peu d'attention, alors qu'elle génère et assure la biodiversité dans le monde entier, et que, sans elle, notre subsistance serait impossible. Lorsqu'il s'agit du cannabis, c'est sans nul doute l'alpha et l'oméga de tout le processus biologique de cette plante. C'est pourquoi il est important de comprendre son fonctionnement afin de tirer le meilleur parti de nos cultures.

Le cannabis est soit une espèce végétale monoïque (les plantes peuvent être des deux sexes, hermaphrodites) soit dioïque (les fleurs mâles et femelles sont portées par des plantes distinctes). Les deux types de plantes de cannabis existent dans la nature, bien que les hermaphrodites ne s'expriment généralement que dans certaines conditions de stress. Par exemple, si une plante de cannabis femelle sent une mort imminente, elle commencera à exprimer des caractéristiques mâles afin de s'autopolliniser.

Le cannabis transmet son ADN de manière sexuée par l'intermédiaire de la pollinisation. Les mâles développent des grappes de fleurs qui libèrent du pollen depuis leurs anthères (la partie où se termine une étamine). Une seule fleur mâle peut produire 350 000 grains de pollen. Ce matériel génétique de taille microscopique est acheminé vers les plantes femelles par le vent (ou par des insectes pollinisateurs, comme les abeilles) et peut parcourir de grandes distances, voire des dizaines de kilomètres, lorsque les conditions sont favorables.

L'objectif de ce pollen est de remplir son mandat génétique, à savoir féconder le plus grand nombre possible de femelles. La pollinisation se produit lorsque le pollen atteint les stigmates de la femelle, ce qui amène les plantes à produire des graines à l'intérieur des pistils, leur organe reproducteur, pour perpétuer l'espèce.

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Comme pour beaucoup d'autres plantes, légumes et végétaux, l'autoculture du cannabis est sans aucun doute l'une des activités les plus satisfaisantes pour tout consommateur de cette plante. En effet, outre l'avantage de pouvoir décider quoi cultiver, comment et quand, on garde toujours la satisfaction d'avoir pris soin de la plante afin d'obtenir un produit de la meilleure qualité possible. Et, comme on dit, il n'y a pas de meilleur cannabis que celui que l'on cultive soi-même!

Cependant, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles vous ne pouvez pas accorder à vos plantes toute l'attention que vous souhaiteriez pendant les mois de culture: travail, vacances, famille... ou peut-être, tout simplement, êtes-vous paresseux et préférez-vous un type de culture qui ne nécessite pas trop de travail de votre part. Eh bien, aujourd'hui, nous allons vous donner une série de conseils et d'astuces que vous pouvez suivre pour que la culture du cannabis vous prenne le moins de temps possible, sans pour autant en diminuer la qualité. C’est parti!

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Qu'ils cultivent en intérieur, en extérieur ou en serre, de nombreux producteurs appliquent souvent diverses techniques de tuteurages ou de tailles afin de maximiser le rendement de leurs plantes et d'obtenir la plus grande récolte possible. Ces techniques peuvent présenter soit un fort impact ou un fort stress, comme les diverses tailles (où une partie de la plante, aussi petite soit-elle, est coupée) soit un faible impact ou un faible stress. Le meilleur exemple de cette dernière méthode serait le Low Stress Training, où les branches sont tuteurées de telle manière que la plante se développe avec une structure déterminée par le cultivateur. Dans ce cas, il n'y a pas de taille ou de coupe de la plante, elle est simplement guidée dans son développement structurel.

Dans cet article, nous allons parler d'une technique de stress élevé – qui implique donc la taille – même si, comme vous le verrez, elle diffère légèrement de la technique classique de taille apicale, d’étêtage ou topping, comme le disent les anglophones. C'est la taille FIM, qui vous permettra d’obtenir un développement de nouveaux buds et de branches latérales encore supérieur à celui obtenu avec la bonne vieille taille apicale. Voyons de quoi il s'agit!

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À son nom de mouche blanche, on pourrait croire qu’il s’agit d’un simple type de mouches comme on en connait tous. Mais, en réalité, les mouches blanches ne sont pas des mouches. Elles appartiennent à une famille d’insectes appelée homoptère, laquelle compte en son sein des espèces comme que les cigales, les pucerons et les cochenilles. Plus précisément, la mouche blanche appartient à la famille des aleurodes (Aleyrodidae) qui compte plus de 1.500 espèces de mouches blanches différentes.

Ces insectes volants ressemblent à de minuscules papillons blancs dont les femelles ne dépassent pas 1 à 2 mm de long. Les mâles, eux, sont plus petits. Comme tous les insectes, les mouches blanches ont trois paires de pattes. Elles ont aussi deux ou quatre ailes, en fonction de l’espèce. Leur corps est recouvert d'une fine couche de sécrétions cireuses à l'apparence d'une poudre d'aspect farineux (aleyron = farine) produite par des glandes ventrales. L’espèce qui s’attaque le plus fréquemment à la marijuana est le Trialeurodes vaporariorum, dont le corps est légèrement jaunâtre et qui possède quatre ailes placées parallèlement à leur corps quand ils sont au repos.

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Comme nous l’avons vu dans notre article sur la microvie dans le sol, une symbiose complexe se créée entre les racines des plantes et une série de micro-organismes et d’autres animaux, participant ainsi à la fameuse chaîne alimentaire. Grâce à cette vie microbienne le processus de développement de la plante est accéléré, comme c’est le cas, par exemple, pour l’absorption de
nutriments ou le développement racinaire lui-même. Mais les avantages de l’utilisation de bactéries et de champignons bénéfiques ne s’arrête pas là, ils représentent en effet une excellente défense préventive face à différents pathogènes, comme peuvent l’être d’autres champignons comme le botrytis ou le pythium.

Aujourd’hui nous allons approfondir le monde passionnant de la microvie qui se cache dans le substrat de nos cultures, en voyant aussi bien les principaux champignons bénéfiques que nous pouvons trouver pour nos plantes que les différentes manières de stimuler et d’augmenter leur présence et leur reproduction dans le milieu de culture.

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Parmi tous les moments agréables de la culture de cannabis, le moment de la récolte est sans aucun doute le plus spécial et émouvant. Cette émotion est souvent accompagnée de beaucoup de sérénité, grâce à la tranquillité que nous procure le fait de récolter les plantes, en particulier en culture extérieur, où celles ci peuvent être exposées aux intempéries et aux regards indiscrets.

Des situations comme celle ci, ou d’autres, comme la simple impatience de terminer la culture peuvent précipiter la récolte, qui se fait alors prématurément, avant le point optimal de maturation de la plante. La hâte est mauvaise conseillère, elle peut disperser l’attention et faire commettre des erreurs, et pour décider de quand récolter une plante rien ne vaut la patience et l’observation.

Les erreurs les plus communes en récoltant sont généralement liées à la maturation de la plante, mais d’autres sont moins flagrantes, mais tout aussi importantes pour obtenir, ou non, une récolte de bonne qualité puis, ensuite, un bon séchage et affinage du cannabis pour obtenir un produit de la meilleure qualité.

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Pourquoi cultiver du cannabis en monoculture?

A cause de la limitation de l’espace lors d’une culture en extérieur, il peut sembler un peu absurde de cultiver un seul type de plante. Dans la culture de cannabis, pour différentes raisons, l’option de la monoculture est généralement appliquée, laissant de côté la richesse et les avantages d’intégrer le cannabis au sein d’une polyculture de légumes, de plantes aromatiques et de fleurs.

Les plantes de cannabis s’adaptent parfaitement aux cultures de légumes, que ce soit dans un environnement rural ou urbain. Partager l’espace de culture avec d’autres végétaux permet d’obtenir des avantages qui peuvent profiter au cannabis sous différentes formes.

Au-delà des bénéfices évident au niveau de la variété des produits obtenus lors d’une polyculture, il faut également ajouter les bénéfices directes sur le cannabis cultivé en polyculture. Cela peut jouer un rôle sur des aspects aussi importants que le contrôle des parasites et des maladies, la fertilisation, la production et la qualité finale de la récolte.

Une terre en bonne santé est une terre productive

Une récolte en pleine santé en terre est un sol riche. La santé d'un substrat peut se mesurer par la diversité des organismes et micro-organismes qui le compose. Ces habitants microscopiques du sol, aussi bien les champignons que les bactéries qui établissent toute une série de relations avec la plante essentielles pour mener à bien une récolte de cannabis.

Dans tous les substrats ces micro-organinismes bénéfiques doivent être maintenus et même favorisés Il est essentiel de trouver l'équilibre pour son support de culture. Equilibre qui nous donnera les conditions optimales pour le développement de nos plantes. Tous ces microbes du sol vivent une relation symbiotique avec les plants pour pour former la chaîne alimentaire.

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Qu'est qu'une variété pure ou dite Landrace

Une Landrace, ou variété pure est une variété de cannabis native d'une région bien spécifique s'étant adaptée de génération en génération à son environnement, ainsi elle a conservée son génotype resté inaltéré car isolée des autres variétés.

Le cannabis est une plante très ancienne ( probablement originaire des chaînes de l'Himalaya) et cultivé depuis des milliers d'années, aussi bien pour ses qualités récréatives, ses propriétés médicinales et son utilisation industrielle, dans l'alimentation. Passé les siècles et selon la latitude de culture le cannabis s'est adapté à différents climats, plus particulièrement dans la zone inter-tropicale et beaucoup d'autres endroits tempérés du globe.

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Les plantes de cannabis ont besoin d’une nutrition complète et équilibrée pour développer tout leur potentiel. La plupart des fertilisants pour marijuana sont composés par une série de macro et microéléments nécessaires pour une croissance correcte et la formation des bourgeons floraux. L’absence ou l’excès de certains de ces éléments provoqueront un ralentissement du développement de la plante, qui montrera rapidement des symptômes, que ce soit en phase de croissance ou de floraison.

Normalement, à l’acquisition d’un fertilisant, nous pouvons voir les lettres N-P-K accompagnées de numéros. Ils nous indiquent la quantité d’Azote (N), de Phosphore (P) et de Potassium (K) présents dans le fertilisant, les trois éléments principaux dont se nourrissent les plantes (macro nutriments). Cependant, la classification de macro et micro nutriments varie d’une source à l’autre, c’est pourquoi certaines incluent également le Calcium (Ca), le Magnésium (Mg) et le Soufre (S) comme macro nutriments.

Dans cet article, nous verrons quels sont les symptômes de la plante en cas d’excès ou de carence de chacun des 6 éléments, que nous considèrerons comme macronutriments. Rappelez-vous aussi que les variétés de marijuana ont des besoins différents, tant en demande de ces nutriments qu’en résistance à leur excès, c’est pourquoi nous pouvons rencontrer des plantes particulièrement sensibles, par exemple, à un excès d’azote, ou qui ont tendance à demander un plus grande quantité de cet élément que d’autres.

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La clé permettant d’obtenir une culture de qualité maximale, commence comme toujours, par le choix de la variété de marijuana à cultiver. Il est important d’avoir sous la main une bonne plante mère, grâce à laquelle nous disposerons du nombre de clones nécessaires pour réaliser la culture. De nos jours, il est possible de choisir des variétés à forte production qui permettent d’obtenir une récolte très abondante. Il est également possible de choisir des variétés hautement psychoactives avec des pourcentages de THC et CBD très élevés. Philosopher Seeds compte un grand nombre de plantes très particulières, parmi lesquelles vous pouvez faire un choix et profiter de leurs qualités spéciales.

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Dans un précédent article, nous vous avions présenté un ravageur redoutable, le tarsonème du cannabis sur une culture d’Amnesika 2.0. Nous allons ici vous présenter sa cousine, non moins coriace, l’araignée rouge.

Intéressons nous donc à cet autre nuisible en l’observant à l’assaut d’une culture d' Orange Candy / Naranchup en plein été de l'un de nos clients et apprenons à mieux connaître notre ennemi.

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Le botrytis (Botrytis Cinerea), aussi connu sous le nom de pourriture grise, est un champignon qui attaque un grand nombre de plantes, puisque l’on estime que plus de 200 espèces différentes peuvent être infectées. Avec l’oïdium, c’est l’un des champignons les plus fréquents dans les cultures de cannabis en extérieur, c’est pourquoi, lorsque le début de floraison approche, il est utile et indispensable de savoir comment éviter son apparition dans notre jardin. Si le cultivateur est négligeant, et que les conditions de reproduction sont adéquates, une infection de botrytis peut ruiner une récolte en peu de jours, précisément au moment où les plantes atteignent leur plein développement.

Le botrytis peut se reproduire sexué et asexué, s’alimentant des tissus de la plante hôte. Il existe 22 espèces et un hybride dans le genre : Botryotinia, celui qui nous intéresse dans cet article (Cinerea), et qui est utilisé sur certaines vignes afin de produire des vins nobles d’excellente qualité, puisque ce champignon permet d’augmenter les taux de sucre dans le raisin, et améliore les qualités organoleptiques du vin élaboré à partir de celui-ci. Nous verrons par la suite comment l’identifier, le prévenir et le traiter.

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